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Aurélien Chedjou Fogang: "ça ne sert à rien de parler on répondra sur la pelouse le jour J"

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Le défenseur camerounais de Lille a accepté de parler de sa saison et du match du 26 mars prochain contre le Sénégal
Après quatre mois sans défaite, Lille piétine en championnat. Battu lors de la 24ème journée à Montpellier (0-1), et tenu en échec par Lyon (1-1) dimanche, votre place de leader est menacée par vos poursuivants. Qu’est-ce qui peut expliquer ces contre-performances?
On est tombés sur une équipe montpelliéraine physiquement au point. Il ne faut rien retirer à leur victoire, elle est méritée. Quant au match face à Lyon, on méritait de gagner. Malgré notre domination, il nous a parfois manqué de réussite. Et Lyon jouait très bien en contre, malgré l’état de la pelouse. Les dirigeants lillois ont toujours dit que l’on ne jouait pas le titre. Nous jouons sans calculer en cherchant à chaque fois à donner le meilleur de nous-mêmes. On fera le décompte final à la fin de la saison. Les résultats des autres nous importent peu. Notre objectif, c’est disputer la Ligue des champions la saison prochaine, et d`aller le plus loin possible en Coupe de France. Si l’on remporte le championnat, ce ne sera qu’un bonus.

Le fait d’être encore sur plusieurs fronts - championnat, Coupe de France et Europa Ligue (éliminé par le Psv Einthoven, Ndlr)- ne va-t-il pas vous disperser ?
Nous, joueurs de football, sommes là pour disputer toutes ces compétitions. Et c'est ce qu'on nous demande de faire. Je ne vois pas où est la dispersion en jouant sur les trois fronts. Au contraire, ce n'est que du plaisir. Personnellement, j’emmagasine de l’expérience. La saison n'est pas encore terminée, mais je dois avouer que c’est la saison la plus aboutie pour moi. J'ai pris plus de responsabilités au sein de l'effectif, plus de poids aussi. Je prends aussi beaucoup de plaisir à jouer.


Bien que vous ayez prolongé votre contrat chez les Dogues jusqu’en 2014, est-ce que vous serez encore à Lille la saison prochaine au vu des nombreuses sollicitations dont vous êtes l’objet?
Pour le moment, je suis concentré sur cette fin de saison qui s’annonce palpitante, tant en championnat qu’en Coupe de France. Au mois de juin, mes agents s'occuperont de mon dossier. Pour l’instant, il ne faut pas que je me disperse avec les appels d'autres clubs, même si ça fait plaisir de savoir qu'on est dans les petits papiers des plus grands clubs européens.

A Lille, vous vous êtes définitivement fixé en charnière centrale, alors qu’en sélection, vous jouez désormais au milieu de terrain. Cela ne vous empêche-t-il pas de manquer de repères en partant d’une équipe à une autre?
Bien sûr que ce n'est pas évident de vite retrouver ses repères. Mais il suffit d'être bien entouré, d'écouter ses partenaires et le reste suit naturellement, même si je dois avouer que physiquement, on sent aussi la différence.

Tous les Camerounais attendent impatiemment la rencontre du 26 mars prochain face au Sénégal. Comment entrevoyez-vous cette rencontre?
On sait que ça sera un match assez disputé devant le public sénégalais. Pour le moment, il ne faut pas trop en parler, ça ne sert à rien de dépenser trop d'énergie dans les propos d’avant match. Il faut attendre le jour J, et on répondra sur la pelouse. Ce sera un match comme les autres, sans plus. On ne doit pas se mettre trop de pression, sinon on déjouera. Pour venir à bout du Sénégal, nous devons jouer notre jeu en étant costaud sur tous les plans (physique, tactique et mental) et ne pas chercher à faire plus que ce que l’on a à faire.

Votre coéquipier sénégalais à Lille, Moussa Sow, et vous-même, devez échanger pas mal de remarques sur cette rencontre. Est-ce qu’ils vous arrivent d’évoquer ce match?
Non, on n'en parle pas du tout, il y a beaucoup de respect des deux cotés, on se chambre mais vraiment vite fait.

Avec, Moussa Sow, meilleur buteur de la Ligue 1, Ndoye, meilleur buteur au Danemark, Mamadou Niang, l’un des meilleurs artificiers en Turquie et Papi Cissé, l’une des meilleures gâchettes de la Bundesliga, la sélection sénégalaise aligne en ce moment une attaque très prolifique. Est-ce que cette équipe vous fait peur?
Si dans le foot vous avez peur d'un adversaire ou d'une équipe, vous n'avez rien à faire dans ce sport. On a du respect pour eux, mais en aucun cas, on a peur de qui que ce soit.


journalducameroun.com



Découverte d’une nouvelle technique de vols de voiture par la police

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Découverte d’une nouvelle technique de vols de voiture par la police
La découverte d’une nouvelle technique de vol de voitures est un fruit d’un long travail de la police. Selon un policier, les voleurs s'y prennent en deux phases. D'abord, ils cassent vos carreaux et s'empare de vos documents de bord. Avec ces papiers officiels, ils font enregistrer la voiture et demandent ensuite un double des clés chez le concessionnaire de la marque. Et une fois les clés obtenues, ils reviennent tranquillement prendre possession du véhicule. « Des vols qui concernent uniquement les voitures de luxe comme les marques Mercedes et autres qui sont touchés. » Plus de dix cas de vol de ce type ont déjà été commis, mais la police craint que le phénomène ne prenne plus d'ampleur... « On l’a observé la première fois en fin 2009. Pendant la deuxième partie de 2010, on a enregistré plus de cas. « Ce sont des bandes très bien organisées, et la police conseille donc d'enlever les papiers de bord de sa voiture dès qu'on la gare dans un endroit public ou à la maison.

Kebemer : Modou Diagne Fada invite les jeunes à "s'inscrire massivement sur les listes électorales ».

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Kebemer : Modou Diagne Fada invite les jeunes à
Le Ministre de la Santé et de la Prévention Médicale, Modou Diagne Fada, a invité dimanche passé à Loro ( Kébémer) les jeunes nés en 1994 à aller envahir les commissions exceptionnelles de révision des listes électorales pour s'inscrire ,afin de « réélire sans difficulté » le candidat Abdoulaye Wade en 2012 Le président de la section du Parti démocratique sénégalais ( Pds au pouvoir) de Darou Mousty animait un meeting dans les villes historiques de Loro ( première rencontre entre Pinet Laprade et Lat Dior ). Il a appelé avec insistance les jeunes qui auront 18 ans en 2012 à s'inscrire massivement sur les listes électorales pour donner « une victoire éclatante » au candidat de l'Alliance Sopi pour Toujours. Pour le responsable de Darou Mousty « il n’y a aucun doute sur la victoire de Abdoulaye Wade à Kébémer et à Louga, mais le score doit être déterminant dans ces localité ».

L’Artiste auteur Compositeur Adiouza lance Adiouza « Social Solidaire Sénégal »

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L’Artiste auteur Compositeur Adiouza lance Adiouza « Social Solidaire Sénégal »
« Social Solidaire Sénégal » est un projet de réseau de boutiques sociales et solidaires, initié par Adiouza. En effet, l’artiste sénégalaise qui a créé son association a décidé de s’investir dans le social. Elle souhaite apporter une aide active, aux familles en difficulté économique, aux personnes fragilisées ou exclues eut égard aux contingences sociales (perte d’emploi, etc.). Le manque de nourriture est l'une des stigmates parmi les plus visibles de la pauvreté. Manger est d’abord un acte de «SURVIE». Dans nos sociétés africaines, manger est un symbole de convivialité et de partage. L'exclusion économique s'accompagne souvent d'isolement, de fragilité morale, voire de sentiment de dignité perdue. C’est ainsi que le projet permettra notamment : la promotion de la dignité humaine, ’aider pour aller vers l'autonomie des indigents, le développement d’un cadre au plus près de l’insertion durable, Mais aussi et surtout, le développement d’un des aspects des plus sensibles de la politique de Lutte contre la pauvreté, à savoir «Manger à sa faim ».

Échos des assises : Ibrahima Sarr condamné à 12 de travaux forcés, pour trafic de 258 kg chanvre indien

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Échos des assises : Ibrahima Sarr condamné à 12 de travaux forcés, pour trafic de  258 kg chanvre indien
La première session de la Cour d’assises 2011, spécialement dédiée aux narcotrafiquants a démarré, hier, avec à son rôle 26 affaires de trafic de drogue. Ibrahima Sarr, premier accusé, à comparaitre devant cette juridiction a été jugé et condamné à 12 ans de travaux. Il est prévenu de trafic international de drogue, d’une quantité marchande estimé à 258 kg. Né en 1958 Ibrahima Sarr, marchand domicilié à Diourbel, en effet, a été arrêté le 25 mai 2008 en possession de six blocs de chanvre indien qu’il s’apprêtait à livrer à un de ses clients établi à Rufisque.

Soumis à un interrogatoire serré, il est aussitôt passé aux aveux soutenant même qu’il détenait le reste de la drogue dans un magasin qu’il avait pris en location à Thiaroye Gare. Le transport sur les lieux fut fructueux pour les enquêteurs qui saisirent 123 blocs de cette même drogue. Ayant reconnu les faits, il a cependant estimé pour amoindrir la gravité des faits qu’il est un trafiquant occasionnel. Devant la barre, hier bizarrement, Ibrahima Sarr a balayé ses déclarations pour soutenir que la drogue s’est retrouvée par erreur dans sa marchandise de gomme arabique qu’il convoyait du Mali vers Sénégal pour les livrer à ses potentiels clients. Dans son réquisitoire le parquet général a battu en brèche ces allégations avant de le qualifier de trafiquant itinéraire qui vit entre Diourbel et Dakar. Mame Cor Ndour a dans la foulée demandé à la cour de déclarer l’accusé coupable des faits qui lui sont reprochés. Et, a requis une condamnation de à 12 ans de travaux forcés. Une réquisition bien suivie malgré la brillante plaidoirie de Mes Assane Dioma Ndiaye et de Sidy Kanouté qui avaient appelé à l’acquittement au bénéfice du doute.

Lamine Diedhiou et Ousseynou Diop (correspondant)



Djiba écope de 5 ans de travaux forcés pour avoir incendié la maison de son père

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Djiba écope de 5 ans de travaux forcés pour avoir incendié la maison de son père
La Cour d’assises de Saint-Louis a condamné ce lundi 28 février Djiby Bâ à cinq ans de travaux forcés. Les faits qui lui sont reprochés remontent au 24 Mai 2006. Ce jour là les gendarmes de la brigade de Linguère ont reçu sous bonne escorte le nommé Djiby Ba berger de son état, accusé d’avoir mis nuitamment le feu au domicile de son père alors que douze personnes y dormaient. Le propriétaire a confirmé n’avoir déploré aucune perte en vie humaine mais des dégâts matériels très importants.

Il a également assuré que le lendemain des faits, il a suivi les traces de pas laissées par l’auteur jusqu' au village de Thiel où il a trouvé le nommé Djiby Ba qui a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Pour se justifier de son acte criminel, il dira avoir agi sous l’emprise de la colère. « J’ai voulu me venger de mon père, Samba Bâ qui avait bafoué ma dignité. Il avait hébergé mon épouse et refusait à ce que ce dernière ne regagne le domicile conjugal alors que depuis cinq ans nous sommes en semble sans qu’il vienne nous rendre visite », a expliqué à la barre. L’avocat général de son coté qualifie les faits très « graves ». « L’accusé Djiby Bâ a brulé une habitation habitée » a-t-il déclaré. Il a conclusion son réquisitoire par demander 15 ans de réclusion criminelle. Son avocat maitre Barro, s’est appesanti sur les déclarations de son client. Il a demandé la clémence de la cour.

Lamine Diedhiou et Ousseynou Diop (correspondant)

Huile d’arachide : les transformatrices de Kaffrine veulent passer à l’étape industrielle

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Huile d’arachide : les transformatrices de Kaffrine veulent passer à l’étape industrielle
Pour sa deuxième participation à la 19-ème Foire internationale de Dakar (FIDAK) qui se tient du 24 février au 7 mars, la jeune région de Kaffrine, dont les femmes veulent désormais produire de l’huile industrielle, veut marquer son empreinte en proposant aux nombreux visiteurs ses produits phares que sont l’arachide, le couscous et le ’’nébédaye’’.

‘’Nous sommes dans le bassin arachidier et nous voulons passer de la production d’huile artisanale à l’étape industrielle’’, a souligné Binta Diouf, membre d’un GIE spécialisé dans la transformation des céréales et des produits locaux.

‘’L’huile d’arachide est meilleure pour la santé, mais nous ne la consommons pratiquement pas, car toute la production est exportée et nous achetons l’huile faite à l’extérieur et souvent de qualité douteuse’’, a-t-elle laissé entendre.

Selon elle, la transformation est très difficile et demande l’utilisation d’un matériel adéquat qui leur fait souvent défaut en raison d’un manque de moyens. Par conséquent, elle demande aux autorités d’appuyer les femmes pour monter de petites unités industrielles.

‘’C’est bien possible. Si on y met les moyens, on arrivera à produire à grande échelle et développer les connaissances nécessaires pour enlever les toxines présentes dans les graines’’, a-t-elle assuré.

Pour ce qui est de la transformation des produits locaux, elle et ses collègues proposent aux Sénégalais du ‘’mboum’’ (sauce à base de feuilles) prêt à l’emploi et qui est un plat bien de chez elles.

‘’Qui dit Kaffrine, dit Saloum et le plat du Saloum-Saloum, c’est le couscous à la sauce de +mboum+ (à base de farine d’arachide, de nébédaye et de poisson séché) et nous avons en abondance ces produits’’, a-t-elle expliqué.

Si les gens travaillent bien et reçoivent l’appui des autorités, il est possible d’arriver à un résultat, a-t-elle indiqué.

La recherche de la qualité exige beaucoup de travail pour ces femmes qui rencontrent souvent d’énormes difficultés pour respecter toutes les normes d’hygiène recommandées pour la fabrication des produits alimentaires.

‘’Nous avons un grand besoin de machines pour le séchage instantané de nos produits pour une meilleure conservation et pour en garantir la qualité. Tout comme nous avons un énorme besoin d’avoir des emballages sécurisés et attractifs’’, a souligné Mme Diouf.

APS

Libye : Une intervention militaire en Libye ne fait pas l'unanimité

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Libye : Une intervention militaire en Libye ne fait pas l'unanimité
L’Organisation de la conférence islamique est contre une intervention militaire en Libye. La France, par la voix de son tout nouveau ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, indique qu’aucune intervention militaire ne se fera sans mandat clair des Nations unies. L’Otan, de son côté, dit se préparer en toute éventualité. Toutes les options sont sur la table, dit aussi la chef de la diplomatie américaine. Hillary Clinton a tout de même souligné qu’aucune action militaire impliquant des navires américains n’était prévue dans le pays. Précision après le déploiement des forces navales et aériennes positionnées autour de la Libye. Comment est perçu ce déploiement américain ?

Avec notre envoyé spécial à Benghazi

L’annonce de Washington a été finalement froidement accueillie à Benghazi. Nous sommes même passés devant un panneau d’affichage de trois mètres sur deux, fraichement imprimé où on pouvait lire : « No foreign intervention », « Pas d’intervention étrangère». Même son de cloche devant le siège du Conseil national de la transition mardi matin. « Cela va se terminer comme en Irak avec de nombreuses pertes civiles », s’inquiétait un maçon à la retraite, ajoutant que les Libyens s’étaient débarrassés des colons italiens sans l’aide de personne et qu’il en irait de même de Kadhafi. Les membres du Conseil national officiellement n’ont pas souhaité commenter.

Les Libyens s’accordent sur le fait que seule une opération militaire viendra à bout de Kadhafi et de nombreux jeunes se portent volontaires pour y participer. Ils étaient plus d’une centaine en fin d’après-midi à faire la queue pour s’enrôler à une caserne près de Benghazi. Ils reçoivent une courte introduction aux armes légères et moyennes. Selon un général, plus de quatre mille personnes ont offert leur service ces trois derniers jours, des jeunes surtout prêts à se sacrifier pour faire tomber le vieux guide à Tripoli.

Le rôle du Conseil national de la transition

Le Conseil national dit d’abord gérer les affaires civiles, et non militaires, des territoires libérés. C’est un défi. C’est même parfois le chaos, a reconnu l’une de ses membres. Le Conseil qui compte vingt membres multiplie les appels sur la nouvelle radio libre, notamment pour que les fonctionnaires et les travailleurs reprennent le chemin du travail.

Une de ses membres nous a affirmé que le Conseil n’avait eu à ce jour aucun contact avec les ambassades occidentales, ce qui peut paraître surprenant. Elle se félicite par ailleurs de l’esprit de civisme et de solidarité affiché par les Libyens au cours des quinze derniers jours. Elle a applaudi à deux mains tous les bénévoles qui s’efforcent de compenser le vide généré par toutes les évacuations massives des travailleurs étrangers. A la question : craignez-vous que le temps et qu’un éventuel chaos favorisent la reconquête des territoires libérés par Kadhafi ? Elle est catégorique : « plus personne ici ne veut de lui ».

Rfi


COMBAT BATH/SERAS ROCK MBALAKH : « Le mort est bien vivant »

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COMBAT BATH/SERAS ROCK MBALAKH : « Le mort est bien vivant »
Plus de peur que de mal pour le supporter miraculé qui a été agressé d’un tesson de bouteille lors du combat de lutte Bathie Séras/Rock Mbalakh, organisé dimanche dernier par Luc Nicolai au stade Demba Diop. Donné pour mort, ce jeune homme qui a été grièvement blessé à la suite d’une violente bagarre à l’entrée du stade est encore en vie. Mieux, le veinard est même bien portant. Après quelques soins à l’hôpital, il a été retenu au commissariat de la police centrale de Dakar où il se trouve actuellement en compagnie de son agresseur.

Amadou Lamine MBAYE

BIGNONA : Les « Rewmistes » en guerre contre la candidature de Wade

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BIGNONA : Les « Rewmistes » en guerre contre la candidature de Wade
Les partisans de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, dans le département de Bignona, ont sonné la mobilisation hier, à quelque mois de l’élection présidentielle de 2012. A l’instar de leur mentor, ils invalident la candidature du Président Wade.

Les fronts se multiplient pour l’invalidation de la candidature du pprésident de la République, Me Abdoulaye Wade, à la prochaine présidentielle. Les partisans d’Idrissa Seck de Bignona, après avoir rencontré les chefs coutumiers et religieux du département, ont expliqué à ces derniers les ambitions de leur mentor. Les «Rewmistes» n’ont pas manqué de fustiger la candidature de Me Wade en 2012. Selon les partisans du maire de Thiès, « Me Wade a terminé sa carrière politique». A en croire Moustapha Kadialy Badji, «Me Wade veut introniser son fils Karim Wade ». « Nous dénonçons cette dévolution monarchique qui se dessine au niveau au sommet de l’Etat ». Cela ne passera pas, selon eux. Avant de déclarer : « l’homme qui peut sauver le Pds en 2012, c’est Idrissa Seck».

Par ailleurs, les «Rewmistes» de Bignona invite le maire de la localité, Mamadou lamine Keita, qui selon eux, fait l’objet de plusieurs attaques de la part de ses «frères» libéraux, à rejoindre leur leader pour «sauvegarder sa carrière politique ». «Nous invitons solennellement le ministre de la jeunesse, Mamadou Lamine Keita, à rejoindre le camp de la vérité. Au sein du Pds, beaucoup de responsables politiques sont en train de prendre leur destin en main en s’alignant derrière le maire de Thiès. Dans ce cas, pourquoi les autorités politiques de la Casamance ne prennent pas eux aussi leurs responsabilités pour dire non au Président Wade de ne pas représenter en 2012 ».

Depuis l’accession de Mamadou Lamine Keita à la tête de la mairie de Bignona, les camps de contestation se sont multipliés pour demander son départ soit à la tête de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl) pour limite d’âgé soit du ministère de la jeunesse pour « incompétence ».

Ibrahima Khalil DIEME

POUR VENIR A BOUT DES PROBLEMES ENERGETIQUES DES SÉNÉGALAIS : Amsatou Sow Sidibé expose un plan « Leeral » pour séduire l’électorat

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POUR VENIR A BOUT DES PROBLEMES ENERGETIQUES DES SÉNÉGALAIS : Amsatou Sow Sidibé expose un plan « Leeral » pour séduire l’électorat
La Convergence des acteurs pour la défense des valeurs républicaines (CAR-Leneen), avec leur candidate, le Pr Amsatou Sow Sidibé, ont déroulé leur programme pour l’élection présidentielle de 2012. Hier, lors d’une conférence de presse tenue dans un hôtel de la place, la seule femme candidate, pour le moment, a livré son projet de société.

Pour les membres du mouvement politique Convergence des acteurs pour la défense des valeurs républicaines (CAR-Leneen), il faut une rupture d’avec ces pratiques qui jusque-là existaient, dans le but d’aller vers un Sénégal émergent. « La crise énergétique est le principal frein de l’économie », a fait savoir, à cet effet, Amsatou Sow Sidibé. Pour la candidate de CAR-Leneen, la Senelec souffre d’une mauvaise politique aggravée par une terrible mal gouvernance. A cela s’ajoute une dépendance au marché extérieur et la prépondérance des énergies fossiles polluantes, notamment le pétrole.

Amsatou Sow Sidibé n’est pas convaincu par le plan « Takkal » de Karim Wade. « Ce plan Takkal est à la base de toutes ces immolations, par ce que les gens sont à bout de leur patience face à cette crise. C’est pour cela qu’il symbolise leur dépit par ces suicides par le feu », explique-t-elle.

Pour régler définitivement ce problème, CAR-Leneen propose deux alternatives. Il s’agit pour le moyen et long terme « la remise à niveau du parc de production d’énergie de la Senelec en appuyant sur l’option énergies renouvelables ». Et pour le court terme, Amsatou Sow Sidibé considère qu’il est nécessaire de « généraliser les lampes à basse consommation ». Il faut aussi, selon elle, « une réorientation profonde de la société d’électricité et garantir une gestion saine » et aussi « une réduction du train de vie de l’Etat en matière de consommation d’énergie électrique et de carburant ».

Abordant l’actualité qui secoue le monde arabe avec ces révoltes, le Pr Sidibé laisse entendre que «le monde arabe manifeste pour sa liberté parce que longtemps dirigé par des dictateurs. Mais pour le cas du Sénégal, nous n’appellerons jamais à une révolte nous sommes au bout du tunnel et c’est bientôt 2012».

CAR-Leneen préconise ainsi une politique volontariste pour toucher les couches les plus vulnérables. L’urgence, selon elle, est de freiner la hausse des prix et l’inflation des denrées de première nécessité et les services sociaux demeurent les priorités de son mouvement.

Le combat de CAR-Leneen tourne aussi autour de l’inscription massive des jeunes sur les listes électorales.

Khary DIENE

Échos des assises - Pour 2500 euros : Une ressortissante allemande tente d’exporter 4,7 Kg de cocaïne vers l’Angleterre

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Échos des assises - Pour 2500 euros : Une ressortissante allemande tente d’exporter 4,7 Kg de cocaïne vers l’Angleterre
Simone Wolter Frowein, un sujet allemand, a elle aussi été jugée, hier, devant la cour d’Assises pour trafic international de drogue. En effet, c’est dans la nuit du 05 au 06 mars 2009, qu’elle a été interpelée par les éléments du commissariat central au moment où elle s’apprêtait a embarqué à bord d’un vol d’Air Portugal. Lors de la fouille de ses bagages, les douaniers de l’aéroport LSS, ont découvert 4,5 kg de poudre de cocaïne. Interpelée, elle a nié être le propriétaire de la drogue saisie. Mieux, elle a fait savoir aux enquêteurs qu’elle la transportait pour le compte d’un individu établi en Angleterre, moyennant la somme de 2500 euros. L’avocat général a requis contre elle une condamnation de 15 ans de travaux forcés. Du coté de la défense par contre, Mes Ciré Clédore Ly et Bocar Thiam ont tous plaidé son acquittement.

NDEYE KHADY DIOP : Le monde a voulu « susciter une nouvelle prise de conscience »

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NDEYE KHADY DIOP : Le monde a voulu « susciter une nouvelle prise de conscience »
La communauté internationale a voulu susciter « une nouvelle prise de conscience sur les enjeux et défis » liés à la relation entre les hommes et les femmes et la protection civile, a expliqué le ministre de la Famille, des Organisations féminines et de la Protection de l’enfance, Ndèye Khady Diop.
« Le rôle de la femme dans la protection civile et la défense civile’’, thème de l’édition 2011 de la célébration de la Journée mondiale de la protection civile à laquelle elle prenait ainsi part, requiert selon elle « le renforcement de l’implication, de la mobilisation et de la participation des femmes dans la gestion des catastrophes ». A ce propos, elle s’est appuyée sur plusieurs faits et événements pour
justifier la pertinence de ce choix.


Dans un contexte de crise environnementale et de changements climatiques, a-t-elle indiqué, les femmes et les enfants sont les premières victimes des changements résultant des dérèglements sur le plan écologique. De plus, les avancées technologiques et industrielles exposent chaque jour davantage les populations à des accidents et à des chocs dans leurs différents lieux d’activité. De même, le poids des tâches domestiques met aussi les femmes à la merci de risques divers. « Au regard de ces indications, a-t-elle fait remarquer, il peut sembler qu’il n’existe entre la femme et la protection civile qu’une relation de vulnérabilité ». « Pourtant, nous devons convenir tous et toutes que les systèmes de protection sont plus efficaces et plus efficients s’ils sont basés sur des principes de complémentarité et de coresponsabilité entre les hommes et les femmes », a-t-elle poursuivi. Elle espère que l’engagement pris par les femmes de Dakar par l’intermédiaire de leur coordonnatrice, constituera un déclic dans la gestion des risques et catastrophes au Sénégal.

La coordonnatrice régionale des femmes de Dakar, Yaye Bayam Diouf, a lu une déclaration des organisations féminines et d’enfants dans laquelle celles-ci s’enagent à mener des activités de prévention et de plaidoyer auprès des leaders d‘opinion.

Le couple Mayacine et Dial de la série télévisée « Mayacine ak Dial » s’est évertué, à travers un sketch, de conscientiser l’assistance sur les risques d’accidents domestiques liés à l’utilisation du gaz butane, du charbon de bois, de l’encens ou encore la consommation d’aliments périmés.

(APS)

VIOLENCE DANS L’ARENE : Le revers de la médaille

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VIOLENCE DANS L’ARENE : Le revers de la médaille
L’agression d’un jeune supporter, gravement blessé par un tesson de bouteille au cours d’une violente bagarre lors du combat Bathie Séras/Rock Mbalakh, dimanche dernier, au stade Demba Diop, a remis au goût du jour le phénomène de la violence dans le monde de la lutte avec frappe.
Si ce sport, qui est devenu en peu de temps numéro un au Sénégal, s’est modernisé au point de devenir un facteur de développement, il n’en est pas moins gangrené par la violence, fruit d’une passion extrême. A l’occasion des cérémonies de signatures de contrat comme lors des après-midi de combat, les scènes de violence constituent le décor. Enquête sur un phénomène.


La lutte ne laisse plus personne indifférent. La passion qu’elle suscite auprès des Sénégalais se passe de commentaires. Plus qu’un sport, elle est devenue un phénomène de société en un temps record. Elle est révolue la période où la lutte était considérée comme un simple hobby, du temps des Abdourahmane Ndiaye « Falang », Mbaye Guèye, Mame Gorgui Ndiaye, etc… Sa professionnalisation et sa médiatisation ont suscité un intérêt particulier auprès des lutteurs et des amateurs de ce sport. Aussi, l’intérêt financier qu’elle génère a-t-il exacerbé la passion qu’elle suscite auprès de ces derniers.

En effet, le monde de la lutte est devenu une industrie, un véritable business. Les combats sont montés à coups de millions et chacun y trouve presque son compte. Les promoteurs s’en donnent à cœur joie avec les recettes générés par les différentes affiches. Les sponsors, eux, s’en frottent les mains, heureux de tirer profit de l’image des stars de l’arène pour rendre plus visible leurs produits et services.

Les lutteurs ne sont pas, non plus, en reste car en plus du gain financier, ils y gagnent surtout une notoriété inespérée, érigés qu’ils sont en modèles par une bonne partie de la jeunesse. Ces derniers, devenus des stars à la faveur d’une ascension fulgurante dans l’arène alors qu’ils étaient d’illustres anonymes dans un passé récent, drainent des foules énormes derrière eux. Les plus célèbres : Yékini, Modou Lô, Tyson, Balla Gaye 2, Eumeu Sène, Ama Baldé pour ne citer que ceux-là, ont à leur actif des dizaines de milliers de supporters qu’ils peuvent réunir en une seule après-midi de combat.
Mais, il y a le revers de la médaille. La passion se mue souvent en hooliganisme. Les supporters se substituent aux lutteurs et s’affrontent entre eux dans les tribunes. Jets de pierres, de projectiles, batailles rangée, insultes… voilà le spectacle dans les gradins. Et cela se poursuit souvent à la fin des combats.

La dernière scène de violence remonte au combat Bathie Séras/Rock Mbalakh, organisé dimanche dernier par Luc Nicolai, au stade Demba Diop. Un jeune supporter à été poignardé d’un tesson de bouteille à la suite d’une violente bagarre à l’entrée du stade.

Des exemples similaires commencent à se multiplier. Et cela risque de ternir l’image de ce beau sport national.

Dossier réalisé par Amadou Lamine MBAYE



CHEIKH TIDIANE NDIAYE, VICE-PRESIDENT DU CNG : « Il faut gagner le combat de la sensibilisation »

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CHEIKH TIDIANE NDIAYE, VICE-PRESIDENT DU CNG : « Il faut gagner le combat de la sensibilisation »
C’est parce qu’elle est l’instance dirigeante de la lutte au Sénégal que le Comité National de Gestion de Lutte (CNG) est interpellé par le phénomène de la violence dans l’arène. Depuis son installation au début des années 90 par l’ex-ministre des sports, Ousmane Paye, cette structure a plus ou moins réussi à « assainir » l’arène considérée jadis comme un milieu « sauvage ». Pour autant, la violence subsiste toujours, et il ne se passe presque pas une après-midi de lutte sans heurts.

Joint par Rewmi, Cheikh Tidiane Ndiaye, vice-président du CNG déclare : «c’est un phénomène qui a toujours existé et qui n’est pas propre à la lutte seulement, d’autant que des sports comme le football plus particulièrement les Navétanes au Sénégal riment souvent avec violence», renseigne-t-il.
Toutefois, M. Ndiaye reconnaît que la violence qui sévit dans le monde de la lutte est tributaire à la popularité de ce sport qui a réussi à reléguer au second plan le football, naguère considéré comme le «sport roi». «Les fans clubs se sont substitués aux amateurs et cela s’explique aisément par la popularité de la lutte avec frappe. Ce que nous pouvons faire au niveau du CNG, c’est d’interpeler les écuries et les lutteurs pour faire une opération de sensibilisation. Les lutteurs, avec leur influence, peuvent faire quelque chose pour rappeler à l’ordre leurs supporters », indique M. Ndiaye, convaincu que les promoteurs ont également un rôle à jouer en ce sens. «Certains promoteurs ont déjà commencé, à l’instar de Luc Nicolai qui fait des descentes dans la banlieue pour sensibiliser les supporters».

Revenant sur le cas du jeune supporter qui était blessé par un tesson de bouteille lors du combat Rock Mbalakh/Bathie Séras, dimanche dernier au stade Demba Diop, le collaborateur d’Alioune Sarr précise que l’incident s’est passé hors du stade et que par conséquent la responsabilité du CNG n’est pas du tout engagée.



IMMOLATION PAR LE FEU, CRISE ENERGETIQUE, VIOLENCES EN CASAMANCE… Panique au sommet de l’Etat

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IMMOLATION PAR LE FEU, CRISE ENERGETIQUE, VIOLENCES EN CASAMANCE… Panique au sommet de l’Etat
Le ciel tombe sur la tête du Président Abdoulaye Wade. Assailli de toute part, il pédale dans la choucroute et peine à apporter des solutions concrètes aux problèmes des Sénégalais.

Secousse tellurique au sommet de l’Etat. Le Président Abdoulaye Wade est assailli de toute part. Les problèmes s’amoncellent sur sa tête sans solutions concrètes. Le Sénégal connaît aujourd’hui des phénomènes inhabituels : des personnes qui s’immolent par le feu, en série, devant les grilles du palais de la République. Des cas de suicide, il y en a toujours eu au Sénégal, mais le symbolisme du lieu choisi par ces candidats à la mort est symptomatique. Ils ont voulu lancer un message pour exprimer leur ras-le-bol et le destinataire est bien identifié : c’est le Président Wade. Ce dernier élu pour alléger, à défaut d’éradiquer, les souffrances des Sénégalais semblent être passé à côté de sa mission. Et les immolés le lui ont fait comprendre. Mais ces derniers ne sont que le côté émergé de l’iceberg.

En effet, les Sénégalais sont aujourd’hui excédés par la situation dans lequel se trouve le pays. On note toujours une cherté des denrées de consommation courante, même si l’Etat a pris des mesures pour diminuer les prix de certains produits. Mais elles ne sont pas suivies par tous les commerçants qui demandent une compensation. Et puis que vaut une baisse des prix si le pouvoir d’achat des Sénégalais demeure faible ?

A cela, il faut ajouter la lancinante et inextricable question de la fourniture d’électricité. Une véritable aporie pour le Président Wade. La Société nationale d’électricité (Senelec) est confrontée à des problèmes conjoncturels mais aussi structurels. Toutes les formules ont été expérimentées pour le rendre performant. En vain. La dernière en date est le plan « Takkal ». Mais cette formule, théorisée dans les officines de Karim Wade, tarde à entrer dans sa phase expérimentale. Surtout pour se matérialiser en « Takkal en continu ». En attendant la panacée du ministre de l’Energie, les Sénégalais broient du noir. Les ménages voient leurs provisions pourrir, les entreprises enregistrent un déficit de productivité et subissent les surcoûts de la production liés à l’achat de groupe électrogène et de carburant. Les Petites et Moyennes Entreprises (PME), quant à elles, risquent pour la plupart de mettre la clé sous le paillasson. Et c’est l’économie nationale qui va en subir un coup.

Comme si tout cela ne suffisait pas, les soldats sénégalais se font tuer en Casamance. Environ une quinzaine de morts après la reprise des affrontements entre l’armée sénégalaise et les combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Ce regain de violence a eu comme effet collatéral la rupture des relations diplomatiques entre le Sénégal et l’Inde. Ce dernier pays est accusé par les autorités sénégalaises d’avoir fait transiter par la Gambie une cargaison d’armes en direction de la Casamance. Le pont a d’ailleurs failli s’affaissait dans la foulée entre le Sénégal et la Gambie.

Mais le Président Wade n’est pas au bout de sa peine. Sa candidature en 2012 est contestée non
seulement par l’opposition mais surtout par Idrissa Seck, un membre et non des moindres du PDS. Sans compter que son parti va à vau-l’eau avec les clans qui se multiplient et les récriminations qui fusent de partout.

Le temps semble s’arrêter. Le Président Wade pédale dans la choucroute. Il a sursis au remaniement de son gouvernement face aux nombreuses pressions provenant de certains cercles d’influence. Et surtout du fait de l’omniprésence de son fils dans l’appareil d’Etat sans lequel rien ne se fait plus désormais. Cet accaparement du pouvoir desserre beaucoup le Président Wade qui, pour la plupart des Sénégalais, veut gagner les prochaines élections pour filer le fauteuil présidentiel à son fils.
Le Président Wade devra très vite donc reprendre les choses en main en apportant des solutions concrètes aux problèmes des Sénégalais. Mais également rasseoir son autorité au sommet de l’Etat. Sans quoi, l’élection présidentielle de 2012 risque d’être pour lui un récif infranchissable.

Amadou DIOUF

TAMBACOUNDA-EXTORSION DE FONDS : Deux policiers et leurs complices écroués

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TAMBACOUNDA-EXTORSION DE FONDS : Deux policiers et leurs complices écroués
La brigade de recherche de la gendarmerie de Tambacounda a mis hors d’état de nuire deux policiers et leurs complices. Ces derniers avaient réussi à escroquer deux aventuriers de la somme de 8 millions de CFA.

C’est une information qui est parvenue aux limiers en faction sur la route nationale Une à la sortie de Tambacounda pour aller vers Kaolack. Mais la maladresse que les deux aventuriers ont commis est de mettre au parfum un chauffeur de la gare routière de Tamba de la somme importante qu’ils détenaient par devers eux. Aussitôt, le chauffeur en question a saisi un de ses amis à ladite gare routière pour lui filer les renseignements faisant état de plus de 8 millions détenus par ces deux aventuriers. Sur ce, en compagnie de son ami, un autre chauffeur, ils sont allés informer le policier en faction. Les deux délinquants ont réussi à convaincre le policier en lui faisant croire que ces deux aventuriers détenaient de l’argent en provenance d’un vol. Ainsi, le policier en faction B.K, aidé par son ami policier M. D, a réussi à mettre la main sur les deux aventuriers dont l’immatriculation du véhicule leur a été déjà filée. Ainsi, les malheureux aventuriers sont tombés dans le piège.

Maintenus au poste de contrôle par les limiers jusqu’aux environs de 5 heures du matin, les deux aventuriers se sont vus remettre une modique somme d’argent pour poursuivre leur aventure. Arrivés à mi-chemin, ces derniers expliquent leur mésaventure à un de leurs parents peulh qui les a accompagnés à la brigade de recherches de la gendarmerie.

L’enquête menée par les hommes du commandant Amadou Ndiaye a permis de décrypter le scénario.
Les deux policiers et deux de leurs complices ont ainsi été alpagués.

Pape Ousseynou DIALLO

Décès d’un militaire sénégalais de l’ONUCI

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Décès d’un militaire sénégalais de l’ONUCI
Un militaire sénégalais de l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) est décédé dimanche dernier à Yamoussoukro, « à la suite d’une courte maladie ». Agé de 56 ans, l’adjudant-major Abdou Mahi Diallo est arrivé en Côte d’Ivoire le 24 juin 2010 pour participer à sa troisième mission de maintien de la paix. Il a servi auparavant dans la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) et la Mission mixte ONU/Union africaine de maintien de la paix au Darfour (UNAMID). « Sa disparition porte à 51 le nombre de militaires de l’ONUCI décédés depuis le déploiement de la mission en avril 2004 », indique un communiqué de l’ONUCI qui a donné l’information. L’adjudant-major Abdou Mahi Diallo était marié, père de deux enfants.

OUSMANE NGOM A LA JOURNEE MONDIALE DE LA PROTECTION CIVILE : « Une femme vaut trois hommes »

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OUSMANE NGOM A LA JOURNEE MONDIALE DE LA PROTECTION CIVILE : « Une femme vaut trois hommes »
Le ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, plaide en faveur de la gente féminine : « une femme vaut trois hommes » reprenant ainsi une formule du Président Abdoulaye Wade. C’était hier en marge de la célébration de la journée mondiale de la protection civile, à Daniel Sorano. Une manifestation dédiée aux femmes sous le thème : « le rôle de la femme au sein de la protection civile».

Ce que Femme veut, Dieu le veut ! Le ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, a illustré hier, et de fort belle manière, ce dicton tendant à favoriser l’émancipation des femmes longtemps, pour ne pas dire toujours, dominées par les hommes. En effet, le ministre a dénoncé la discrimination entre les hommes et les femmes. «Les différences entre les sexes dans le contexte du développement humain ont été extrêmes dans plusieurs domaines. Alors que trop souvent, ce sont les femmes qui sont les premières victimes en cas de situation d’urgences notamment les conflits, les catastrophes de toutes sortes particulièrement les accidents domestiques», a déclaré Me Ngom.

Poursuivant sa plaidoierie, le ministre de l’Intérieur a déclaré reprenant une formule du Président Wade : « une Femme vaut trois hommes. Le féminin l’emporte sur le masculin ; les femmes d’abord, les hommes après. Nous allons mettre en place le plus important des réseaux qui est le réseau des femmes ». Le ministre de l‘Intérieur pense même a placé, dans le rang des forces de l’ordre, les femmes au dessus des hommes. De quoi ravir ces dernières incorporées maintenant dans le service militaire, paramilitaire... « Vous avez le même courage et la même détermination que les hommes.

Ces femmes sapeurs que vous voyez, les hommes ne peuvent rien contre elles. Le sang froid, la lucidité et l’intelligence sont des caractéristiques dominantes chez les femmes », ajoute Me Ngom.
Appréciant à sa juste valeur la mobilisation massive des femmes, le ministre de l’Intérieur leur a dressés ses sincères remerciements « pour les efforts dont elles ont fait montre pour l’organisation de la journée mondiale de la protection civile qui leur est dédiée».

Abordant le volet de la sécurité nationale, Me Ngom a indiqué qu’il ne transigerait pas avec les fauteurs de troubles.

Dans son intervention, le ministre Ndeye Khady Diop a demandé à son collègue de l’Intérieur à ce que les femmes soient impliquées d’avantage dans la protection civile.
La cérémonie était riche en couleurs.

Chimère Junior LOPY

Le technopole choisi pour abriter l’arène nationale (PM)

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Le technopole choisi pour abriter l’arène nationale (PM)
L’arène nationale de lutte sera construite sur le site du Technopole, prés de Pikine Rue 10, a annoncé mardi le Premier ministre sénégalais Souleymane Ndéné Ndiaye à la fin d’une visite du site.

"L’option est faite maintenant. C’est ce site qui accueillera l’arène nationale", a-t-il déclaré après une réunion tenue dans la salle de conférence de la Primature. Il s’est ensuite déplacé pour savoir si le site retenu peut accueillir l’arène de lutte qui selon lui "est une urgence absolue".

Souleymane Ndéné Ndiaye a pris le temps de discuter avec les responsables du chantier et les ministres intéressés par l’érection de la future arène nationale d’une capacité de 25.000 places. Les procédures d’appel d’offres doivent être terminées au plus tard en fin avril, a-t-il indiqué.

Tout en insistant sur la volonté du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, de mettre à la disposition des acteurs de la lutte une infrastructure qui leur est lui propre, le PM a souligné que ces craintes sont totalement dissipées. Il a assuré que "le budget est en place pour la réalisation des travaux".

Mais, a-t-il souligné, ’’des travaux préliminaires" doivent être réalisées ainsi des "voies d’accès", avant la mise en route du projet devant aboutir à l’érection de l’arène nationale sur un site de cinq hectares. Le PM a constaté après les explications des techniciens que le site prévu "n’est pas inondé".

Déjà présents dans la salle de conférence de la Primature, les ministres Oumar Sarr (Habitat, Construction et Hydraulique), Adama Sall (Urbanisme, Assainissement), Faustin Diatta (Sports), Abdoulaye Diop, ministre délégué chargé du Budget, avaient fait le déplacement avec le PM sur le site de la future arène nationale.

Armand Ndiaye, le vice-président du Comité national de gestion (CNG) de la lutte et plusieurs techniciens dont l’équipe chinoise chargée des travaux étaient présents sur les lieux situés entre le Technopole et Pikine Rue 10.

APS

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